dimanche 30 septembre 2007

Poulailler's song

live, on citegay :

Oxygène : "Tu es un beau gars, tu es originaire de la campagne, toi."
Twisted : "Merci ! Oui, je suis originaire d'xxx."
Oxygène : "Moi campagne gersoise. Tu as déjà saigné un poulet, toi."

Twisted : ZAPPER

...

Me demande si je vais pas résilier mon abonnement internet, finalement.

mardi 11 septembre 2007

With a little help from my friends

Il m'est venu a l'esprit une phrase étrange.

Vous me direz, à cette heure, il est déjà suspect que je sois éveillé, et encore plus que je me sente prêt a rédiger quoi que ce soit.

Mais spontanément, après une journée twisted que je ne décrirai même pas, un malaise qui me pousse au lit, deux heures et demi de mauvais sommeil, l'esprit calé en boucle en mode “travail”, me lever fumer un clope, descendre au salon, ressentir ce familier sentiment d'être accompagné — probablement causé par la lumière spectrale de la pièce —, tenter de dormir là-bas, sentir la faim qui monte tandis que l'angoisse se tasse, commencer a gouter ce besoin physique, me refuser à le satisfaire, et m'entendre, enfin, penser ce conseil qui ne me ressemble pas, réveille le besoin de m'épancher.

“Aime ta douleur.”

Comme une voix, en moi. Je savoure, sans la chérir, ma sensation. Ais-je déjà entendu cette sagesse ? Une simple conséquence de ma morale, stoïcienne malgré moi ?

Aimer sa peine, à première vue une directive qui ressemble bien à mon éducation catholique, que je récuse pourtant depuis longtemps. Pour autant, plus subtilement, le conseil ne me semble pas inepte : aimer sa douleur, sans la rechercher, c'est l'accepter. Et l'accepter c'est déjà s'en libérer, oublier.

J'ai perdu pied, à nouveau.

Chaque obstacle, même minime, ouvre un gouffre sous mes pieds. Chaque contrainte ajoute un lourd fardeau a mes épaules. Chaque instant sans avoir la preuve de ma valeur, de l'attention que les autres me portent est un poignard. Autant de sensations infondées, conséquences en cascade de causes que je ne maitrise pas encore.

Demain, l'œil cerné, je me demanderai peut-être ce qui a bien pu me passer par la tête. Pour peu qu'il fasse beau, il ne restera rien de tout ceci. Avec un peu de chance.

PS : oui, le titre EST ironique.

lundi 3 septembre 2007

Le temps qui passe

Voilà. Il est temps.

Plus d'un mois de silence, si ce n'est un peu de “musique” pour me (vous ?) rappeler que je suis vivant, que ça bouge là-dedans.

Un mois mis à profit, entres autres, pour jouir de la vie, très simplement. Pour me prouver que je suis parfois capable de ne pas ruiner mes journées libres et solitaires. Que je sais finir quelques projets sans bâcler. Ne pas perdre des heures a chercher sur internet de quoi satisfaire mes phantasmes et mes hormones. Aller droit au but, le programme établi, bien chargé mais sans obligation absolue, sans pression.

La découverte, aussi, que glander ne me satisfait plus : je regrette de plus en plus amèrement chaque journée perdue. J'enrage. Et d'autant plus quand ces heures mortes ne sont pas de mon fait.

Ma rentrée a épisodes m'a laissé le temps de reprendre un niveau de motivation professionnel et sportif correct. Je crois qu'il va m'en falloir tout de même... pour apprendre maintenant à ne pas attendre trop de moi-même, de ma vie au quotidien.

Mon homme a tendance a partir en vrille dans un contexte professionnel décevant, frustrant, pour ne pas dire franchement menaçant parfois. Les coups pleuvent, il va devoir apprendre a se détacher. De fait, il commence a réclamer une vie sociale. Là j'avoue, je laisse un peu pourrir. Je suis rancunier. Très. Je le soutiens néanmoins, et il en vient parfois a me surprendre a nouveau. A part ce revirement, sa prise de conscience d'autres besoins, on peut dire que de ce côté là, c'est le status quo. On s'en sort, même sans grande flamme.

Côté flamme, justement : un certain loup m'a franchement laissé tomber. Trois appels de ma part sans suite, mon numéro de portable apparemment pas vraiment prioritaire puisque non transféré dans son nouveau téléphone. J'enrage. Je fulmine. Je me ronge parfois de ces petits riens. Et j'essaie de gérer l'absence. J'aurais préféré qu'il quitte la région comme il l'avait prévu il y a quelques mois. Ça m'aurait évité de le savoir si proche. D'être prêt parfois a faire n'importe quoi pour avoir ma dose.

Et puis... pas grand chose, mais tout de même : les questions existentielles sont bel et bien là, juste sous les couches variées d'occupations quotidiennes. L'envie de procréer, peut-être. D'éduquer, sans doute. De participer au monde humain en y faisant entrer de nouveaux individus selon mes valeurs.

Mais : capable ? et comment ? et dans quel monde ?

Bon, cessons là pour l'instant. Je ne suis pas particulièrement fier de ce post... Mais c'est déjà une reprise.