With a little help from my friends
Il m'est venu a l'esprit une phrase étrange.
Vous me direz, à cette heure, il est déjà suspect que je sois éveillé, et encore plus que je me sente prêt a rédiger quoi que ce soit.
Mais spontanément, après une journée twisted que je ne décrirai même pas, un malaise qui me pousse au lit, deux heures et demi de mauvais sommeil, l'esprit calé en boucle en mode “travail”, me lever fumer un clope, descendre au salon, ressentir ce familier sentiment d'être accompagné — probablement causé par la lumière spectrale de la pièce —, tenter de dormir là-bas, sentir la faim qui monte tandis que l'angoisse se tasse, commencer a gouter ce besoin physique, me refuser à le satisfaire, et m'entendre, enfin, penser ce conseil qui ne me ressemble pas, réveille le besoin de m'épancher.
“Aime ta douleur.”
Comme une voix, en moi. Je savoure, sans la chérir, ma sensation. Ais-je déjà entendu cette sagesse ? Une simple conséquence de ma morale, stoïcienne malgré moi ?
Aimer sa peine, à première vue une directive qui ressemble bien à mon éducation catholique, que je récuse pourtant depuis longtemps. Pour autant, plus subtilement, le conseil ne me semble pas inepte : aimer sa douleur, sans la rechercher, c'est l'accepter. Et l'accepter c'est déjà s'en libérer, oublier.
J'ai perdu pied, à nouveau.
Chaque obstacle, même minime, ouvre un gouffre sous mes pieds. Chaque contrainte ajoute un lourd fardeau a mes épaules. Chaque instant sans avoir la preuve de ma valeur, de l'attention que les autres me portent est un poignard. Autant de sensations infondées, conséquences en cascade de causes que je ne maitrise pas encore.
Demain, l'œil cerné, je me demanderai peut-être ce qui a bien pu me passer par la tête. Pour peu qu'il fasse beau, il ne restera rien de tout ceci. Avec un peu de chance.
PS : oui, le titre EST ironique.
Vous me direz, à cette heure, il est déjà suspect que je sois éveillé, et encore plus que je me sente prêt a rédiger quoi que ce soit.
Mais spontanément, après une journée twisted que je ne décrirai même pas, un malaise qui me pousse au lit, deux heures et demi de mauvais sommeil, l'esprit calé en boucle en mode “travail”, me lever fumer un clope, descendre au salon, ressentir ce familier sentiment d'être accompagné — probablement causé par la lumière spectrale de la pièce —, tenter de dormir là-bas, sentir la faim qui monte tandis que l'angoisse se tasse, commencer a gouter ce besoin physique, me refuser à le satisfaire, et m'entendre, enfin, penser ce conseil qui ne me ressemble pas, réveille le besoin de m'épancher.
“Aime ta douleur.”
Comme une voix, en moi. Je savoure, sans la chérir, ma sensation. Ais-je déjà entendu cette sagesse ? Une simple conséquence de ma morale, stoïcienne malgré moi ?
Aimer sa peine, à première vue une directive qui ressemble bien à mon éducation catholique, que je récuse pourtant depuis longtemps. Pour autant, plus subtilement, le conseil ne me semble pas inepte : aimer sa douleur, sans la rechercher, c'est l'accepter. Et l'accepter c'est déjà s'en libérer, oublier.
J'ai perdu pied, à nouveau.
Chaque obstacle, même minime, ouvre un gouffre sous mes pieds. Chaque contrainte ajoute un lourd fardeau a mes épaules. Chaque instant sans avoir la preuve de ma valeur, de l'attention que les autres me portent est un poignard. Autant de sensations infondées, conséquences en cascade de causes que je ne maitrise pas encore.
Demain, l'œil cerné, je me demanderai peut-être ce qui a bien pu me passer par la tête. Pour peu qu'il fasse beau, il ne restera rien de tout ceci. Avec un peu de chance.
PS : oui, le titre EST ironique.
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