dimanche 1 juillet 2007

À ma place

Je suis heureux, depuis quelques jours. A part un léger stress professionnel qui pointe : la période des vacances est toujours difficile a négocier.

Mais je me sens libéré, je me sens moi, et malgré le mauvais temps, j'ai juste envie de profiter de la vie, ce que j'ai fait tout le week-end, assez simplement. Je ne ressens plus cette pression, cette obligation de faire un choix. Je peux me laisser porter un peu, et préparer les prochaines occasions de se réjouir.

Je sais que celui qui ne se souvient pas de l'histoire est condamné à la répéter. Je sais aussi que j'use probablement de mes dernières ressources en patience, et que je profite d'un regain de tendresse envers mon mec. Que j'ai besoin de sentir un changement palpable. Mais que je dois m'y prendre d'une nouvelle manière.

Parfois, usé et déçu, j'ai envie de reprendre ma vie à zéro. Parfois, sous l'impulsion d'un loup ou d'un ange, j'ai envie de vivre seul. Ne rien devoir à personne.

Je me projette dans ces possibles. Je joue avec ces idées pour jusqu'ici mieux les repousser.

Découvrir le célibat à trente ans passés ne me donnera pas la sensation d'être mieux reconnu. Ce n'est pas ça qui fera accourir les amis qui me manquent. Vivre ailleurs ne me donnera pas plus de courage. J'ai vu des proches le faire, pour continuer à mener leur vie différemment mais exactement de la même manière.

J'ai souvent l'impression d'être une quantité négligeable. Je ne vois pas ce que je peux représenter pour les autres. J'ai longtemps complexé face à un mec brillant, intelligent, séduisant, sûr de lui. Mais je ne m'attendais pas à ce que la situation se renverse. Encore moins à devoir être le moteur de "nous" beaucoup plus souvent.

Une certaine déception, de n'avoir pas réussi à changer ces petites parties de lui qui me pèsent. De grandes déceptions quand il m'a promis de faire un effort sans jamais en produire ne serait-ce que le début. L'impression de ne pas valoir la peine... Je m'en veux de ne pas être assez fort, assez constant pour gérer les contraintes du quotidien et y ajouter l'exceptionnel. Mais il se cache derrière ces contraintes pour éviter de répondre à certaines de mes envies.

Mais ce n'est pas de *ma* nature qu'il est question dans ce cas. Et je dois accepter l'idée qu'on ne change pas l'autre profondément.

Soit je peux vivre avec et conquérir ma liberté nécessaire parfois, soit... il faudra que je vive autrement. Ce que je ne crois pas être prêt à faire. Ce serait un constat d'échec cuisant.

Je deviens plus vrai avec les ans. J'accepte mes doutes, j'assume de mieux en mieux mes envies. J'espère que le choix d'assumer un jardin secret, certains jours presque une vie parallèle, en tous cas, une vie personnelle, me permet d'être mieux moi-même avec lui.

Je me demande souvent à quel point il me comprend. Ce qu'il sait de ma duplicité, et avec quelle part de résignation il vit. Je ne parle ici que de ce moi secret, d'anecdotes qu'il n'est même pas supposé pouvoir imaginer. Parce que cette part a besoin d'exister. Me reconnaîtrait-il en découvrant ces lignes ? Me pardonnerait-il ces histoires de coeur ?

Accepterait-il que je sois moi ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

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Anonyme a dit…

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M'enfin sinon ça 'Parfois, usé et déçu, j'ai envie de reprendre ma vie à zéro. Parfois, sous l'impulsion d'un loup ou d'un ange, j'ai envie de vivre seul. Ne rien devoir à personne.
Je me projette dans ces possibles. Je joue avec ces idées pour jusqu'ici mieux les repousser' bein ya pas de mot mais jtrouve ça très beau, encore une fois. Pis bein, que te souhaiter de plus ?
Que ça continue bien entendu.