Toc toc toc
Il semble que nous renouons. Je t'ai laissé t'approcher suffisamment pour que tu oses revenir.
J'apprends... que je peux rire avec toi sincèrement. Que putain ça me fait des noeuds dans le ventre, mais j'arrive à t'entendre parler de ton amoureux.
J'apprends qu'il est jaloux comme une lionne... Particulièrement quand je suis dans la conversation. Et que même sans le vouloir, je vous ferai passer des heures d'engueulade. Quelque part, ça me réconforte.
J'apprends (ah !) que Philippe, c'était bel et bien une compétition.
Tu entends enfin, à force de te décrire mes sentiments aujourd'hui, pourquoi je ne peux pas être d'accord avec toi. Tu as enfin compris, aujourd'hui, ce que tu as fait qui n'était pas fair-play. Non, tu n'es pas bien conduit avec Laurent. Oui, il faut que tu lui rendes ses clefs.
Savoir qu'on est homme à provoquer rapidement l'accoutumance, c'est une chose. Jouer a rencontrer des mecs pour se divertir c'en est une autre. Mais quand on voit (et tu ne nies pas l'avoir vu, tu vois tout) qu'il s'agit de gars qui attendent leur dose de rêve à long terme, ne pas être clair sur ses intentions ne pardonne pas.
Tu commences à saisir la dépendance que tu créées si facilement : par ton exigence, la chaleur de ta présence, l'expressivité de ton visage, le reflet de l'autre que tu portes dans le regard si facilement, ta manière de faire l'amour (si éloignée de la baise). Je n'ai pas besoin de t'avoir vu devant d'autres que Philippe pour savoir que la même réaction est très fréquente.
Tu refuses encore d'admettre que c'est aussi ce que tu as fait avec moi. Parce que tu me traites à un autre niveau. Pour toi, c'était différent, entre nous. J'en suis très flatté à nouveau, mais c'est justement là qu'est le piège pour moi. Je te recalerai notre chronologie, un de ces jours, et tu verras... J'ai été plus que long à la comprenette, pour n'avoir finalement pas le courage de plonger, mais tu as joué plus que trouble. Et ça prendra le temps qu'il faudra pour que j'en arrive à te pardonner d'avance le jour où tu t'en excuseras.
Parce que, miraculeusement, nous pouvons discuter ensemble d'un point, d'un seul, faire des fioritures autour, des comparaisons, creuser, diverger, en rire, et ne pas être d'accord pendant deux heures et quart et nous quitter encore à regret.
Tu m'apprends toujours des choses sur moi que je ne suis pas capable de voir seul, et encore moins au travers de mon couple. Je reste sur le cul de ta capacité à me cadrer en deux mots. Tu es toujours autant stimulé par ma conversation et tu admires toi aussi ma capacité à choisir le mot qu'il faut pour exprimer une idée. Je suis fier de cet avis, parce qu'il provient de toi. Et que tu es indescriptible.
Déjeuner avec toi m'a fait du bien. Comme la pensée que tu n'existais plus durant quelques temps. Bien sûr, malgré mes promesses, ce ne sera pas si fréquent... Je me sais parfaitement capable de retomber dans le panneau, ce qui est absolument hors de question. Nous pouvons envisager ce que tu souhaites, tant que tes mains sont loin de mon corps. Je suis parfaitement capable de vivre avec un regret, ou une nostalgie. Je suis malgré tout profondément fataliste. Je finirai par accepter. Mais monsieur le loup, tu ne me mangeras pas. Promis.
J'apprends... que je peux rire avec toi sincèrement. Que putain ça me fait des noeuds dans le ventre, mais j'arrive à t'entendre parler de ton amoureux.
J'apprends qu'il est jaloux comme une lionne... Particulièrement quand je suis dans la conversation. Et que même sans le vouloir, je vous ferai passer des heures d'engueulade. Quelque part, ça me réconforte.
J'apprends (ah !) que Philippe, c'était bel et bien une compétition.
Tu entends enfin, à force de te décrire mes sentiments aujourd'hui, pourquoi je ne peux pas être d'accord avec toi. Tu as enfin compris, aujourd'hui, ce que tu as fait qui n'était pas fair-play. Non, tu n'es pas bien conduit avec Laurent. Oui, il faut que tu lui rendes ses clefs.
Savoir qu'on est homme à provoquer rapidement l'accoutumance, c'est une chose. Jouer a rencontrer des mecs pour se divertir c'en est une autre. Mais quand on voit (et tu ne nies pas l'avoir vu, tu vois tout) qu'il s'agit de gars qui attendent leur dose de rêve à long terme, ne pas être clair sur ses intentions ne pardonne pas.
Tu commences à saisir la dépendance que tu créées si facilement : par ton exigence, la chaleur de ta présence, l'expressivité de ton visage, le reflet de l'autre que tu portes dans le regard si facilement, ta manière de faire l'amour (si éloignée de la baise). Je n'ai pas besoin de t'avoir vu devant d'autres que Philippe pour savoir que la même réaction est très fréquente.
Tu refuses encore d'admettre que c'est aussi ce que tu as fait avec moi. Parce que tu me traites à un autre niveau. Pour toi, c'était différent, entre nous. J'en suis très flatté à nouveau, mais c'est justement là qu'est le piège pour moi. Je te recalerai notre chronologie, un de ces jours, et tu verras... J'ai été plus que long à la comprenette, pour n'avoir finalement pas le courage de plonger, mais tu as joué plus que trouble. Et ça prendra le temps qu'il faudra pour que j'en arrive à te pardonner d'avance le jour où tu t'en excuseras.
Parce que, miraculeusement, nous pouvons discuter ensemble d'un point, d'un seul, faire des fioritures autour, des comparaisons, creuser, diverger, en rire, et ne pas être d'accord pendant deux heures et quart et nous quitter encore à regret.
Tu m'apprends toujours des choses sur moi que je ne suis pas capable de voir seul, et encore moins au travers de mon couple. Je reste sur le cul de ta capacité à me cadrer en deux mots. Tu es toujours autant stimulé par ma conversation et tu admires toi aussi ma capacité à choisir le mot qu'il faut pour exprimer une idée. Je suis fier de cet avis, parce qu'il provient de toi. Et que tu es indescriptible.
Déjeuner avec toi m'a fait du bien. Comme la pensée que tu n'existais plus durant quelques temps. Bien sûr, malgré mes promesses, ce ne sera pas si fréquent... Je me sais parfaitement capable de retomber dans le panneau, ce qui est absolument hors de question. Nous pouvons envisager ce que tu souhaites, tant que tes mains sont loin de mon corps. Je suis parfaitement capable de vivre avec un regret, ou une nostalgie. Je suis malgré tout profondément fataliste. Je finirai par accepter. Mais monsieur le loup, tu ne me mangeras pas. Promis.
9 commentaires:
Si tu redémarre déjà cette relation ‘amical’ en te disant ça, c’est évident qu’il te remangera.
ps: Les autres lecteurs vous pouvez vous exprimer hein...
Non pas que ça me gène d'être en tête à tête avec Twisted ^^ mais un peu plus d'interactions serait sympa…. M’enfin...
J'ai pas été aussi ému et touché par un texte depuis que ceux d'un autre blogger atteint du VIH...
J'ai été ému parce que j'ai retrouvé ds le narrateur une partie de moi... J'ai ressenti sa peine et sa difficulté à oublier...
Mais surtout, j'ai été touché par ce loup, cet autre qui cerne, qui reflete, qui créer l'addiction... Je sais pas si c'est un défaut ou une faute d'etre ce genre de personne... "A provoquer l'accoutumance"... Je n'en joue pas ce serait bien trop cruel, meme pour mon esprit parfois vile... Mais tout porte à croire que ce soit bel et bien un défaut... Je n'ai pourtant pas un physique d'un canon... Mais mes anciens amants m'ont souvent reproché des choses que je ne contrôle pas...Ils me reprochent d'avoir changé à tout jamais leurs vies que plus rien ne sera pareil... La plupart d'entre eux refusent de me voir non pas parce qu'il me détestent mais parce que ce serait dangereux pour eux... Je suis vraiment touché et un peu confus...
Je pense que je vais m'arrêter là... j'en ai besoin
Ahn t'as vu ça Twisted ??!!
Suffit juste de savoir parler aux gars MDRRRRR
tout d'abord aimant la chanson de zazie et ayant fait un billet avec le meme titre tu ne pouvais que m'intéresser.lol
ensuite plongé dans ton texte, je me dis qu'il faudra que je revive " la morsure d'un amour fou" et qu'ayant comme toi déja ouvert la porte au Loup...je recommencerais Demain.
J'ai eu une relation de huit ans avec lui... Il y a presque 6 mois que c'est fini, à mon initiative... Et pourtant le passage de l'intimité quotidienne à des relations plus froides bien que tendres est toujours aussi dur... Il était à moi. Il n'est plus à moi...
Très beau texte...
Le loup n'est-il pas un loup que pour lui-même ? Il rugit, il blesse, mais à la fin de l'histoire, c'est celui que l'on choisit d'oublier. Merci pour ces mots extirpés du silence.
@ benjamin : là je suis plutôt serein... parceque je sais à nouveau le tenir à distance.
(et bravo, c'est magik ;-))
(et encore +... une déclaration d'amour par com' interposé ailleurs... lol)
@ dan : ce qui est merveilleux, dans cet outil, c'est que l'on se libère, on met des idées à plat, mais on ne pense pas à toutes les manières dont sa pensée peut etre reçue.
Ce n'est pas le physique qui fait le loup, ce sont ses aptitudes...
Et la seule manière d'être un gentil loup, c'est d'avoir conscience de soi : le pouvoir entraine la responsabilité... Même si l'inconscience participe au charme.
Pour moi, le simple fait qu'un Jean (mon loup à moi que j'ai) existe est une douleur et un enchantement. Il ne peut donc rien y faire...
@ adaM : (d'abord, un joyeux non-anniversaire ;-) )
Parmi les choses qui me font peur : se refuser à vivre cette morsure, s'en tenir loin. Se rendre compte qu'on en a envie un jour... et que personne n'est apte à la provoquer.
Voilà, c'est ça, le fond de ce que que je voulais dire dans "trésors" !
@ Ditom : je comprends mieux tes hésitations à repartir pour un tour. Sur le self-esteem aussi : entre "je suis tout" et "je ne suis rien". Et sans doute beaucoup d'incertitudes devant... la simplicité.
(C'est aussi un éclairage sur la proximité que je sens à la lecture de tes avis)
@ Pierre-Yves : Oui, le loup souffre qu'on soit obligé de le tenir à distance, au minimum. Même s'il ne peut pas faire grand chose d'autre qu'être lui.
@ tous : merci !
C'est un leurre, une chimère Stwisted. Tu crois que tu le tiens, mais c'est lui d'ailleurs, c'est lui le loup, et toi tu n'es que la jeune pucelle.. (bon jme recouche MDRRRR)
Ben... Moi une pucelle, mouarf.
Je ne pense pas le tenir, ce n'est pas (plus) le centre de ma vie.
Mes préoccupations sont ailleurs, même s'il est une annexe qui compte.
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