Histoire d'un kleenex ordinaire
C'est inouï ce que je peux manquer de suite dans les idées. Vouloir tout et son contraire, sans rien vouloir vraiment. (Et si c'était ÇA, ce que je cherche vraiment... savoir ce que je veux ?)
Rien que le temps d'écrire ces deux lignes, j'ai changé d'idée, de place, de chaîne de télé. Évidement, en ce moment, j'atteins une sorte de paroxysme.
Tiens, prenons ce petit (grand, en fait) gars qui m'est tombé dessus au coin d'un bois l'automne dernier... Non, ce n'est pas un secret, la fidélité n'est pas mon fort. Je m'occupe, je me défoule, je soigne mon ego, plus ou moins souvent, dans une sorte de coin de verdure local.
Généralement, et c'est de notoriété publique (enfin, publique...), quand on vit dans une ville moyenne, on sait ce qu'on trouvera là-bas : 70% de mecs (trop) agés (pour moi), 25% de mecs mariés, moins de 5% de mecs de moins de 35 ans, 80% de passifs, 30% de mecs qui ne viennent que pour se faire sucer, et mettons 2% de mecs a son goût. (Oui, je sais, là, on n'a pas le total... mais si vous avez déjà fréquenté ce genre de coins, vous savez comme moi qu'il y a une part de la population qu'on y trouve qu'il est impossible de faire rentrer dans des cases. Bien sûr et a contrario, certains cumulent.)
Bref, outre ces divagations, je dois admettre que je suis en plus un gars facile, pour peu que je sois un peu chaud et qu'il y ait quelques mecs a mon goût, ou qui m'évoquent des idées vicieuses...
Dont S., un mec chatain-roux, mince, la trentaine, dans le mètre quatre-vingt dix, imberbe... Je ne sais plus vraiment si je l'ai approché ou si je me suis laissé approcher. Je me souviens juste de son immense sourire en me voyant entrer dans l'allée de ce bois dans laquelle il était.
Une fois un peu à l'écart, il m'a littéralement sauté dessus, embrassé, susurré des "t'es trop beau" et des "wouah" pendant quelques minutes, sorti sa tgb. L'ensemble était flatteur et excitant. Il me demande de l'enculer... Pas de problème, mon garçon !
En fait, si : je n'avais même pas fini de le pénétrer qu'il éjaculait déjà. Trop excité, paraît-il, j'étais trop son genre... Soit, ça peut arriver (ça m'est déjà arrivé), je comprends. Quelque part, je suis flatté, même si je reste un peu sur ma faim pendant qu'on discute, retournant vers sa voiture, lui demandant à me revoir, dans un coin plus tranquille, avec plus de temps. Tout ça avec des grands sourires, des petites caresses et l'assurance que vraiment, il en veut encore.
Ok, parfait... Je suis impatient à l'idée d'un bon plan une fois passée "l'émotion" de la première fois. Échange de téléphones, et on le fait dès que envie/possible.
Il me rappelle quelques jours plus tard, je suis disponible bientôt... on organise.
Et on fait... un plan assez foireux. Enfin, pour lui, l'extase : on passe à l'action assez rapidement quand j'arrive chez lui, la chambre, torse nu, en slip, a poil... Il me dit qu'il s'est branlé 3 fois dans la journée en pensant à moi (Chic, il va être un peu plus calme, alors !). Il me suce en se branlant, et éjacule au bout de 3 minutes. Oups. Je commence a ne plus trouver ça drôle. Il a une très belle queue, il a un beau corps, j'aimerais en profiter, et accessoirement, qu'il me fasse jouir, n'oublions pas que je suis quand même venu aussi pour ça.
Je le lui dis, et il me répond qu'il n'y a pas de problème, "on recommence dans 5 minutes..." et tout mamour, s'occupe un peu de moi en attendant (pas longtemps, j'avoue) son retour d'érection. Et hop, son téléphone sonne. Il prend l'appel. Loooongue discussion avec son mec. Ok, je comprends, je reste silencieux, a poil sur son lit, vaguement agacé.
On reprend une bonne quinzaine de minutes après. Sérieux, je commence a chauffer, maintenant, j'aimerais la bonne baise pour laquelle je suis venue. Il m'a dit qu'il avait toujours envie que je l'encule... Capote, et c'est parti... et c'est parti, oui, en quelques secondes encore une fois.
Je suis exaspéré, mon côté macho a la con est en plein éveil... Je le retourne un peu sévèrement, lui demande d'un air mâle et décidé de penser un peu à moi, maintenant... Je veux qu'il me fasse jouir. Sa tête dans les mains, il me suce un peu, me branle surtout, en commençant a grimacer... clairement, il en a marre ! Eh ben oui, lui, il en est à son cinquième orgasme de la journée... il est a sec et n'a plus du tout envie de recommencer.
Je l'ai laissé sur ce 5 à zéro... et classé dans la case qui va bien : sexy, mais pas bon coup. A voir uniquement quand j'ai besoin de voir que je peux faire a ce point effet a un mec.
Il m'a relancé plusieurs fois, je n'étais pas dispo, ou pas envie, et pour cause, a quoi bon se déplacer pour deux minutes ? J'ai même programmé une fois une entrevue juste pour lui faire prendre son pied, en guise d'apéritif avant un autre mec... J'avais presque envie de lui monter un plan vicieux (genre ok, je viens, mais je t'attache...) et question de planning, je l'ai décommandé pour passer directement au plat de résistance à l'air bien plus consistant (et j'avais raison d'ailleurs).
A priori, il semblerait normal, vu la non-compatibilité de nos sexualités (ou, le bel euphémisme), en tous cas avec moi, que j'oublie le gars, et que je me contre-tape de savoir si je lui fais de l'effet ou pas.
Eh ben non. Je suis vexé comme un pou parce que jeudi dernier, on s'est croisé dans les bois, qu'il m'a salué et pris des nouvelles de manière très sympathique, mais RIEN d'autre. Pas un compliment, pas un sous-entendu, keud.
Apparement :
- J'étais tombé dans le panneau, et c'était moi le pur kleenex dans l'histoire.
- Il semblerait qu'il soit normal de m'utiliser quand il a envie, mais pas que je considère que ça ne me convient pas.
- Je suis une supra-tache, puisque j'en redemande en tentant les allusions pas fines moi-même.
(J'aurais peut-être du insister pour réessayer, s'il n'est vraiment pas plus ému que ça par ma pomme, maintenant... Je le trouverais peut-être enfin bon coup... Mouais, bon, ma mémoire informatique m'immunise contre moi-même : j'ai perdu ses coordonnées)
(M'en fous, ce soir-là, j'ai récupéré le téléphone de J.)
Rien que le temps d'écrire ces deux lignes, j'ai changé d'idée, de place, de chaîne de télé. Évidement, en ce moment, j'atteins une sorte de paroxysme.
Tiens, prenons ce petit (grand, en fait) gars qui m'est tombé dessus au coin d'un bois l'automne dernier... Non, ce n'est pas un secret, la fidélité n'est pas mon fort. Je m'occupe, je me défoule, je soigne mon ego, plus ou moins souvent, dans une sorte de coin de verdure local.
Généralement, et c'est de notoriété publique (enfin, publique...), quand on vit dans une ville moyenne, on sait ce qu'on trouvera là-bas : 70% de mecs (trop) agés (pour moi), 25% de mecs mariés, moins de 5% de mecs de moins de 35 ans, 80% de passifs, 30% de mecs qui ne viennent que pour se faire sucer, et mettons 2% de mecs a son goût. (Oui, je sais, là, on n'a pas le total... mais si vous avez déjà fréquenté ce genre de coins, vous savez comme moi qu'il y a une part de la population qu'on y trouve qu'il est impossible de faire rentrer dans des cases. Bien sûr et a contrario, certains cumulent.)
Bref, outre ces divagations, je dois admettre que je suis en plus un gars facile, pour peu que je sois un peu chaud et qu'il y ait quelques mecs a mon goût, ou qui m'évoquent des idées vicieuses...
Dont S., un mec chatain-roux, mince, la trentaine, dans le mètre quatre-vingt dix, imberbe... Je ne sais plus vraiment si je l'ai approché ou si je me suis laissé approcher. Je me souviens juste de son immense sourire en me voyant entrer dans l'allée de ce bois dans laquelle il était.
Une fois un peu à l'écart, il m'a littéralement sauté dessus, embrassé, susurré des "t'es trop beau" et des "wouah" pendant quelques minutes, sorti sa tgb. L'ensemble était flatteur et excitant. Il me demande de l'enculer... Pas de problème, mon garçon !
En fait, si : je n'avais même pas fini de le pénétrer qu'il éjaculait déjà. Trop excité, paraît-il, j'étais trop son genre... Soit, ça peut arriver (ça m'est déjà arrivé), je comprends. Quelque part, je suis flatté, même si je reste un peu sur ma faim pendant qu'on discute, retournant vers sa voiture, lui demandant à me revoir, dans un coin plus tranquille, avec plus de temps. Tout ça avec des grands sourires, des petites caresses et l'assurance que vraiment, il en veut encore.
Ok, parfait... Je suis impatient à l'idée d'un bon plan une fois passée "l'émotion" de la première fois. Échange de téléphones, et on le fait dès que envie/possible.
Il me rappelle quelques jours plus tard, je suis disponible bientôt... on organise.
Et on fait... un plan assez foireux. Enfin, pour lui, l'extase : on passe à l'action assez rapidement quand j'arrive chez lui, la chambre, torse nu, en slip, a poil... Il me dit qu'il s'est branlé 3 fois dans la journée en pensant à moi (Chic, il va être un peu plus calme, alors !). Il me suce en se branlant, et éjacule au bout de 3 minutes. Oups. Je commence a ne plus trouver ça drôle. Il a une très belle queue, il a un beau corps, j'aimerais en profiter, et accessoirement, qu'il me fasse jouir, n'oublions pas que je suis quand même venu aussi pour ça.
Je le lui dis, et il me répond qu'il n'y a pas de problème, "on recommence dans 5 minutes..." et tout mamour, s'occupe un peu de moi en attendant (pas longtemps, j'avoue) son retour d'érection. Et hop, son téléphone sonne. Il prend l'appel. Loooongue discussion avec son mec. Ok, je comprends, je reste silencieux, a poil sur son lit, vaguement agacé.
On reprend une bonne quinzaine de minutes après. Sérieux, je commence a chauffer, maintenant, j'aimerais la bonne baise pour laquelle je suis venue. Il m'a dit qu'il avait toujours envie que je l'encule... Capote, et c'est parti... et c'est parti, oui, en quelques secondes encore une fois.
Je suis exaspéré, mon côté macho a la con est en plein éveil... Je le retourne un peu sévèrement, lui demande d'un air mâle et décidé de penser un peu à moi, maintenant... Je veux qu'il me fasse jouir. Sa tête dans les mains, il me suce un peu, me branle surtout, en commençant a grimacer... clairement, il en a marre ! Eh ben oui, lui, il en est à son cinquième orgasme de la journée... il est a sec et n'a plus du tout envie de recommencer.
Je l'ai laissé sur ce 5 à zéro... et classé dans la case qui va bien : sexy, mais pas bon coup. A voir uniquement quand j'ai besoin de voir que je peux faire a ce point effet a un mec.
Il m'a relancé plusieurs fois, je n'étais pas dispo, ou pas envie, et pour cause, a quoi bon se déplacer pour deux minutes ? J'ai même programmé une fois une entrevue juste pour lui faire prendre son pied, en guise d'apéritif avant un autre mec... J'avais presque envie de lui monter un plan vicieux (genre ok, je viens, mais je t'attache...) et question de planning, je l'ai décommandé pour passer directement au plat de résistance à l'air bien plus consistant (et j'avais raison d'ailleurs).
A priori, il semblerait normal, vu la non-compatibilité de nos sexualités (ou, le bel euphémisme), en tous cas avec moi, que j'oublie le gars, et que je me contre-tape de savoir si je lui fais de l'effet ou pas.
Eh ben non. Je suis vexé comme un pou parce que jeudi dernier, on s'est croisé dans les bois, qu'il m'a salué et pris des nouvelles de manière très sympathique, mais RIEN d'autre. Pas un compliment, pas un sous-entendu, keud.
Apparement :
- J'étais tombé dans le panneau, et c'était moi le pur kleenex dans l'histoire.
- Il semblerait qu'il soit normal de m'utiliser quand il a envie, mais pas que je considère que ça ne me convient pas.
- Je suis une supra-tache, puisque j'en redemande en tentant les allusions pas fines moi-même.
(J'aurais peut-être du insister pour réessayer, s'il n'est vraiment pas plus ému que ça par ma pomme, maintenant... Je le trouverais peut-être enfin bon coup... Mouais, bon, ma mémoire informatique m'immunise contre moi-même : j'ai perdu ses coordonnées)
(M'en fous, ce soir-là, j'ai récupéré le téléphone de J.)
5 commentaires:
C’est le problème quand tu vas dans des lieux comme ça, tsais jamais sur qui tu vas tomber, m’enfin pour le coup, il aurait mieux valu que tu te branle plutôt que de faire le déplacement pour juste voir que l’habit ne fait pas le moine..
Le vrai problème, c'est plutôt que :
- j'aime ce jeu
- je n'ai parfois aucun discernement
(tiens, ca fait deux problèmes pour le prix d'un)
(et ça me rappelle une autre "ânecdote" que j'aurais facilement pu éviter)
laquelle ? ^^
Patience, p'tit curieux, patience ;-)
Mm ça ne fait pas parti de mes vertus.. ^^
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